En réponse aux questions qui nous ont été posées « on land » ces derniers jours …

Nous avons créé id-carrieres parce qu’Internet est une formidable opportunité pour tous d’accéder à un accompagnement personnalisé sur tous les besoins relatifs à l’emploi et à la gestion des parcours professionnels, n’en déplaise aux sociétés de conseil « traditionnelles » qui pendant trop d’années, dans des bureaux plutôt cossus et feutrés, ont entretenu l’élitisme et la confidentialité de leurs prestations, … ce qui leur a permis de les valoriser (facturer) auprès des entreprises (employeurs).

Les cadres eux-mêmes ont été piégés par le système pensant être valorisés par l’octroi par leurs employeurs d’un outplacement à 10 000€, d’un coaching à 8 000€, d’un bilan de compétences pour prendre la porte à 3 000€, etc.

Ce temps là est en passe d’être révolu. Internet et les technologies associées favorisent le développement de nouveaux usages individuels et collectifs :  information, expression individuelle, expression collective, pouvoir d’influence de tout un chacun et de nouveaux experts, etc. Internet ouvre pour chacun d’entre nous de nouveaux horizons professionnels et personnels. Sans naïveté sur les dérives possibles du web, Internet est un formidable outil d’information, de communication, de coopération … dans ce sens, il ouvre la voie à une nouvelle donne pour le conseil en ressources humaines fondé par nature sur la communication, l’échange, le questionnement.

Aujourd’hui, face à une interrogation, à un doute ou un besoin, un salarié peut s’adresser potentiellement à 7 types d’interlocuteurs ressources :

S’il est en poste :

  • son responsable hiérarchique : ouvert ou non à la discussion sur ses sujets, compétent ou non pour le conseiller, autorisé ou non à lui répondre, et peut-être lui-même en proie au questionnement sur son métier et son devenir, …
  • son responsable RH (ou directement le dirigeant) : ouvert ou non à la discussion avec toutes « ses ressources humaines », compétent ou non au-delà des dispositifs légaux et administratifs pour le conseiller sur des questions plus qualitatives, disposé ou non à financer une démarche, plus ou moins objectif et neutre …

Combien de salariés osent s’ouvrir auprès de la hiérarchie sur leurs envies d’évolution ou leur questionnement ? Combien de salariés le font en confiance sans avoir l’impression de prendre des risques ?

S’il est demandeur d’emploi :

  • Pôle Emploi : incontournable pour recevoir les allocations, moins présent sur l’accompagnement et le placement, absent sur le conseil personnalisé …
  • Des associations : (dont les bénévoles sont à saluer) : il hésite souvent à en franchir la porte pour diverses raisons.

S’il n’est ni en poste, ni demandeur d’emploi

  • éventuellement des personnes de son réseau professionnel
  • éventuellement des ami(e)s
  • éventuellement un cabinet de conseil à sélectionner, s’il en a les moyens.

Dans un monde où chaque personne est désormais seule responsable de ses compétences, de son employabilité, de sa carrière … où la volonté d’être acteur de sa vie professionnelle se heurte aux conjonctures, aux règles de fonctionnement, aux dogmes des experts, …

id-carrieres veut ouvrir un espace de liberté individuelle : le droit d’être conseillé quand on en a besoin par des professionnels …

id-carrieres veut ouvrir un espace d’apprentissage individuel : apprendre à s’orienter et à rebondir sur le marché contraint du travail

id-carrieres veut ouvrir un espace d’échange, de convivialité et de professionnalisme.

Beaucoup pensent que le salarié français est encore très passif, conditionné dans sa dynamique de carrière par une prise en charge par son employeur ou par Pôle Emploi (le cliché du français assisté … ),

Beaucoup pensent que seuls les experts en cabinet sont capables de fournir une prestation de qualité (le face à face incontournable)

Nous, nous constatons sur le site id-carrieres que les salariés :

  • ont pris individuellement conscience des enjeux et prennent leur carrière en mains,
  • se posent les bonnes questions,
  • sont ouverts à l’utilisation des technologies pour un conseil personnalisé à l’emploi,

dans un contexte de prestations financièrement accessibles,

dans une relation objective, personnalisée, conviviale et professionnelle.

Les RH en version 2.0 ne sont peut-être pas encore dans les entreprises, mais elles sont bien sur le web.