L’étude internationale d’Aon Hewitt sur l’engagement des salariés vient confirmer l’étude Big Data de Digital Insighters sur les jeunes diplômés présentée lors de la conférence GBLN du 23 mai dernier sur le thème des Big Data et des Ressources Humaines.
Chez les jeunes, le salaire est le premier moteur de l’engagement et l’unique priorité selon Aon Hewitt.
Le salaire est le premier sujet de conversation des jeunes diplômés sur le Web public selon Digital Insighters.
Les jeunes sont moins engagés (56%) que les BabyBoomers (66%) et la génération X (60%).
Les 4 principaux moteurs de l’engagement des salariés toutes générations confondues sont :
- les perspectives de carrière
- la reconnaissance de la performance
- la réputation de l’entreprise
- la rémunération
Alors que l’innovation est en recul…
Engagement des salariés et besoin de sécurité
Les perspectives de carrière, le management de la performance et la reconnaissance ainsi que la rémunération nous semblent confirmer, d’une part, le besoin toujours très présent de sécurité. Et, d’autre part, les nouvelles stratégies de carrière orientées sur l’engrangement individuel de ressources à court terme pour mieux rebondir (salaire, compétences, expériences, etc.).
L’attention portée à la gestion de la performance et aux éléments de reconnaissance est une constante de l’engagement et de la fidélisation.
De même, la réputation de l’entreprise a toujours contribué à la fierté d’appartenance à l’entreprise et donc à la motivation et l’implication. En revanche, l’étude pointe que l’écart croissant entre la promesse faite aux salariés et le vécu dans l’entreprise renforce l’impact de la réputation sur l’engagement des salariés +7 points.
On pourrait ajouter que l’implication plus large des entreprises dans les sujets sociétaux et l’arrivée des médias sociaux ont renforcé l’accès des salariés et candidats à l’information sur les réalités internes des entreprises : un accès facilité, des sources diversifiées, des informations en temps réel…
Comment développer l’engagement des salariés ?
L’étude d’Aon Hewitt montre que le niveau d’engagement des salariés est aussi directement lié à celui des dirigeants.
Le cabinet identifie par ailleurs les 3 socles pour développer une culture de l’engagement : les avantages pour les salariés, la sécurité et l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle.
En précisant que ce sont les dirigeants qui détiennent les clés. La stratégie business et sociale des dirigeants conditionne le niveau d’engagement des salariés.
A lire également sur le thème de l’engagement des salariés : L’entreprise 2.0 : un levier insuffisant pour engager les salariés ?
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Retrouvez les résultats de l’étude dans l’infographie ci-dessous.
Source : http://www.aon.com/unitedkingdom/employee-engagement/Global-Employee-Engagement-Trends-2014.jsp
