Allier stratégie de recherche d'emploi, stratégie de recrutement et e-réputation

La notion de e-réputation a envahi aussi bien les stratégies marketing-commerciales que les stratégies de recrutement ou de recherche d’emploi. La réputation tout court aussi.

Les salariés en poste ou en recherche d’emploi comme les entreprises ont une réputation à construire et à animer à l’heure où le web met la conversation, la coopération, la recommandation, l’intelligence collective, la transparence (peut-être) … au coeur des pratiques « sociales », individuelles et collectives.

L’e-réputation est en synthèse « ce que l’on dit de vous » sur internet et surtout les média sociaux : ce que vous dites vous-même, vos conversations avec les autres ou encore ce que les autres disent de vous.

.

La réputation est un indicateur, une valeur.

.

Le site meilleures-entreprises.fr a créé un indicateur en collaboration avec le très sérieux Ciffop : l’EDV, Employee Development Value, la valeur humaine attribuée par les collaborateurs à leur entreprise sur 6 critères : reconnaissance, management, culture, environnement de travail, réputation, développement professionnel. Laurent Labbé, le fondateur de meilleures-entreprises.fr a élaboré également le concept de la Transparence de l’entreprise, une page Employeur où sont reprises les informations provenant de l’entreprise elle-même y compris des offres d’emploi, de l’évaluation des salariés et du web, concernant notamment sa politique et ses pratiques RH.

.

Sur le plan de l’emploi, du recrutement et de la gestion des ressources humaines, Internet et les media sociaux ont redonné aux individus un pouvoir d’informations, d’expression et de mises en relation dans un marché de l’emploi qui leur est encore défavorable. Pour chaque personne, les transformations en cours en matière de recrutement et de gestion de carrière sont aussi synonymes de nouveaux apprentissages et de nouvelles compétences à acquérir. Les pratiques d’aujourd’hui (CV, lettre de motivation, entretien en face à face, formation dans l’entreprise, évolution d’emploi…) peuvent paraître simples en comparaison de ce qui sera demandé demain, alors que nous constatons sur id-carrieres qu’elles ne sont pas bien maitrisées, y compris par les cadres à priori mieux lotis.

Cela signifie-t-il, comme nous le pensons, que face à des entreprises qui se désengagent des carrières, à un service public dépassé et à l’individualisation des parcours, la logique de « l’impressario » dans le sens d’un accompagnement individuel et personnalisé de la vie professionnelle et de la réputation serait nécessaire pour tous ?

Pour les entreprises, la notion de réputation Employeur s’intègre dans un contexte où il faut recruter et fidéliser les salariés les plus talentueux pour faire la différence dans un contexte de concurrence aigüe, mais aussi dans un contexte où les clients, les salariés et toutes les parties prenantes de l’entreprise communiquent sur elle. La gestion de sa réputation passe là aussi par de nouvelles relations internes et externes (voir le blog de Frédéric Gilbert sur la notion de Customer Centricity) mais surtout par un effort accru pour mettre en cohérence les politiques et les discours avec les pratiques et les actes…